Page 32 - Le Portrait Espagnol au Musée du PradoLe Portrait Espagnol au Musée du Prado
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[Fig. 8]Vicente López Portaña, Pedro de Alcántara Álvarez de Toledo y Salm Salm, XIIIe duc del Infantado, 1827. Huile sur toile, 230 x 165 cm. Madrid, Musée national du Prado, P-4406d’un grand don d’observation; d’Eduardo Rosales (1836-1873), à la fois monumental et moderne; d’Antonio Caba y Casamitjana (1838-1907), direct et réaliste ; de Francisco Domingo Marqués (1842-1920), un vériste au coup de pinceau désinvolte ; de Valeriano Domínguez Bécquer (1834-1870), à la jolie facture; d’Antonio Gisbert (1834-1901), par- tagé entre le culte de la réalité et le purisme graphique ; de l’éclectique Vicente Palma- roli (1834-1896) ou de Luis Jiménez Aranda (1845-1928), et sa passion pour l’authenticité,30[Fig. 9]Federico de Madrazo y Kuntz, Isabelle II, reine d’Espagne, 1848.Huile sur toile, 217 x 136 cm.Musée national du Prado, P-3533sans oublier d’autres très grands aussi: Igna- cio Pinazo (1849-1916), Francisco Pradilla (1848-1921), Dionisio Fierros (1827-1894),Alejandro Ferrant (1843-1917), etc.Le panorama de la peinture du XIXesiècle est extrêmement large et sa typolo- gie très diverse, selon que l’œuvre tende à l’idéalisation ou au réalisme, par son carac- tère direct, sans aucune trace de atterie. La diversité vient aussi de l’intention ou pas de signi er, par une observation révélatrice, la personnalité du modèle ainsi scruté, ou